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Le Club Lecture de Sciences Po

  • Photo du rédacteur: BDAsgel
    BDAsgel
  • 21 nov. 2019
  • 5 min de lecture

Animé par Nina PAUTRE et Chloé BOYER : ce sont les référentes à qui vous adresser!


Bienvenue dans notre Club de lecture <3


En partenariat avec la bibliothèque de Saint-Germain et avec le Comité culture des Yvelines, nous avons décidé de créer le premier club de lecture de l'IEP. Charge à nous, d'élire le meilleur premier roman de l'année ! L'auteur du meilleur livre se verra attribuer une subvention par le Comité culture des Yvelines.


Nous disposons de 5 premiers romans disponibles chacun en 2 exemplaires. Le but du Club de Lecture de Sciences Po est donc de les lire, de donner son avis sur chacun d'entre eux pour finalement élire celui qui aura été préféré.


Nous vous proposons de commencer par Boys de Pierre Théobald et J'ai cru qu'ils enlevaient toute trace de toi de Yoan Smadja.

Nous vous demandons de lire les livres pour la rentrée de janvier, où nous organiserons un débrief autour d'un bon kawa pour découvrir nos points de vue respectifs et discuter de l'avis final que nous donnerons.


Puis, nous organiserons une seconde session de lecture avec Trois jours à Berlin de Sébastien Spitzer et Le cœur battant du monde de Christine de Mazières, avec un rendez-vous en mars pour en discuter.

Enfin, le petit dernier sera Le bal des folles de Victoria Mas, et le dernier rendez-vous du club se fera en avril. Nous élirons à ce moment-là un de ces 5 livres au nom de l'IEP.


Nous comptons sur les fervents lecteurs qui se cachent parmi nos camarades pour venir nombreux à nos petits clubs, odes au plus bel art, celui des mots :)


Pour vous mettre en bouche, ces petits romans pépites, voici leur première et quatrième de couverture :


Le cœur battant du monde - Sébastien Spitzer

Dans les années 1860, Londres, le cœur de l’empire le plus puissant du monde, se gave en avalant les faibles. Ses rues entent la misère, l’insurrection et l’opium.

Dans les faubourgs de la ville, un bâtard est recueilli par Charlotte, une Irlandaise qui a fui la famine. Par amour pour lui, elle va voler, mentir, se prostituer sans jamais révéler le mystère de sa naissance.

L’enfant illégitime est le fils caché d’un homme célèbre que poursuivent toutes les polices d’Europe. Il s’appelle Freddy et son père est Karl Marx. Alors que Marx se contente de théoriser la Révolution dans les livres, Freddy prend les armes avec les opprimés d’Irlande.

Après ces rêves qu’on piétine, un premier roman très remarqué et traduit dans plusieurs pays, qui dévoilait l’étonnante histoire de Magda Goebbels, Sébastien Spitzer prend le pouls d’une époque où la toute-puissance de l’argent brise les hommes, l’amitié et l’espoir de jours meilleurs.


Trois jours à Berlin - Christine de Mazières


Le soir du 9 novembre 1989, à Berlin-Est habituellement désert sitôt la nuit tombée, de petits groupes silencieux convergent vers les postes-frontières. Tous ont entendu, sur l’unique chaîne de télévision, le porte-parole du Parti bredouiller ab sofort, « dès maintenant », à la question d’un journaliste sur la date de l’ouverture du mur. Son invraisemblable réponse ne correspond pourtant à aucune décision du Comité central, réuni pour trois jours sur fond de manifestations massives des Allemands de l’Est en faveur de la liberté de voyager.


De ce colossal cafouillage naît l’événement historique majeur que vivent, incrédules, les protagonistes de ce premier roman : Anna, une jeune Française amoureuse de l’Allemagne, rêvant de retrouver Micha, naguère croisé à l’Est ; Micha lui-même, fils en rupture de ban d’un hiérarque communiste, que hante sa tentative de fuite, quinze ans plus tôt ; le jeune cinéaste et sa mère, transfuges de l’Est, chez qui Anna est hébergée à l’Ouest… Mais aussi les soldats désemparés d’un des postes-frontières, le lieutenant-colonel dont les appels à son propre supérieur de la Stasi restent sans réponse, les membres du Parti furieux, et même l’informateur chargé de tenir à l’œil Micha.

Anna découvre la foule en marche vers les checkpoints en sortant d’un cinéma où elle est allée revoir Les Ailes du désir. Avec le sentiment irréel que le film se poursuit, elle participe aux scènes de liesse qui déjà saluent les premiers citoyens de l’Est.

Prolongeant la magie, la romancière ajoute à la ronde de ses personnages celui de Cassiel, l’ange des larmes de Wim Wenders : seul capable de survoler les lieux et de pénétrer dans la demeure de chacun, il est le spectateur complice et ému du formidable élan d’un peuple en route vers son destin, et de ses retrouvailles avec les voisins de l’Ouest, dont il était coupé depuis si longtemps.

Trente ans après la chute du mur, Christine de Mazières nous rappelle, en incarnant au plus juste les acteurs de ces trois journées pendant lesquelles l’histoire a basculé, les si belles espérances qu’elles ont soulevées.


J’ai cru qu’ils enlevaient toute trace de toi - Yoan Smadja


Printemps 1994. Le pays des mille collines s’embrase. Il faut s’occuper des Tutsi avant qu’ils ne s’occupent de nous.

Rose, jeune Tutsi muette, écrit tous les jours à Daniel, son mari médecin, souvent absent. Elle lui raconte ses journées avec leur fils Joseph, lui adresse des lettres d’amour… Jusqu’au jour où écrire devient une nécessité pour se retrouver. Obligée de fuir leur maison, Rose continue de noircir les pages de son cahier dans l’espoir que Daniel puisse suivre sa trace.

Sacha est une journaliste française envoyée en Afrique du Sud pour couvrir les premières élections démocratiques post-apartheid. Par instinct, elle suit les nombreux convois de machettes qui se rendent au Rwanda. Plongée dans l’horreur et l’indicible, pour la première fois de sa vie de reporter de guerre, Sacha va poser son carnet et cesser d’écrire…

Dans ce premier roman bouleversant d’humanité, Yoan Smadja raconte le génocide des Tutsi du Rwanda à travers le regard de deux femmes éblouissantes, Rose et Sacha qui, sans le savoir, et par la seule force de leur plume, vont tisser le plus beau des liens, pour survivre à l’inhumain.


Boys - Pierre Théobald :


« Heureux... Moi aussi je l'étais. Tellement heureux, même. Comme Chloé, je l'étais. A un détail près : si Chloé était enceinte, cela ne pouvait pas être de moi. »

Il y a dans ce recueil de nouvelles des perdants magnifiques et des maladroits chroniques. Ceux qu'une rencontre détraque ou que leur corps trahit. Des romantiques déraisonnables comme des durs au mal héroïque. Des aventuriers intrépides. Des pères sans enfant, de grands enfants devenus pères. Un criminel épris d'absolu, un sportif au fond du trou, un entrepreneur qui enquête sur la vie secrète de sa femme. Et, au milieu de tous ces hommes saisis chacun à un instant de bascule, il en est un que l'on retrouve, d'un bout à l'autre du recueil, à différentes étapes décisives de sa vie.

À travers ces histoires tour à tour souriantes et graves, pudiques et sensuelles, tendres et déchirantes, Pierre Theobald décrit des hommes d'aujourd'hui : aimants, blessés, traîtres aussi parfois. Un portrait sensible de la condition masculine à une époque où tous ses repères volent en éclats.


→ Le bal des folles - Victoria Mas

Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autresmousquetaires. Réparti sur deux salles – d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de l’autre les hystériques, les folles et les maniaques – ce bal est en réalité l’une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté, dans ce premier roman qui met à nu la condition féminine au XIXe siècle.


 
 
 

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